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mercredi 4 mars 2015

lundi 15 décembre 2014

jeudi 2 octobre 2014

4 - Jac sm Kee

Quelques videos et ressources sur Jac sm Kee


Jac sm Kee - Take Back The Tech! from Jac sm Kee on Vimeo










 Site Take Back The Tech !










Jac SM Kee

Jac SM Kee est une activiste féministe engagée de la politique transformative pour les questions de violence contre les femmes, de culture, de ‘race’, d’identités, de droits de communications & information et de sexualités. Jac, malaisienne née en 1976, a fait ses études supérieures à l’université de Londres et à la London School of Economics & Political Science (LLB [distinction] ; MSc en Genre), grâce à deux bourses d’études du British Council.
Dévouée à la cause de la politique participative et inclusive, Jac est très sensible aux relations de pouvoir qui existent dans les axes d’identité revêtant une importance sociale et s’efforce d’y remédier par son travail, qui porte sur des questions de pouvoir en rapport avec la ‘race’, la sexualité, l’aptitude physique, le genre, la culture, la nationalité et la classe. Son activisme – à l’échelon local et international – porte sur le renforcement des capacités en matière de genre, médias, technologies numériques et de communication, la recherche sur les enjeux émergeants, l’organisation de campagnes de sensibilisation et de défense, en particulier par des expressions créatives, ainsi que la rédaction de commentaires analytiques, poétiques et de fiction. Les écrits de Jac ont été publiés, notamment dans des livres et des revues universitaires, des article régulières dans la presse nationale, sur des portails de ressources en Internet et dans des magazines alternatives.
Actuellement, Jac coordonne le projet ‘Violence contre les femmes et TIC’ du programme d’appui aux réseaux des femmes, de l’Association of Progressive Communications (www.apcwomen.org), comprenant la direction d’une campagne mondiale qui met en relation les nouvelles technologies de communication et la violence contre les femmes (www.takebackthetech.net), ainsi qu’un rôle d’éditorialiste de langue anglaise pour genderIT.org, un portail de ressources et écrits analytiques sur les questions de genre et de politiques des TIC. Jac dirige aussi une étude nationale concernant l’impact de la polygamie sur les familles musulmanes menée par Sisters in Islam (www.sistersinislam.org.my). Elle est en outre cofondatrice de Knowledge & Rights avec Young People through Safer Spaces (KRYSS, www.kryss.org), une organisation régionale qui travaille avec les jeunes concernant la question des droits par le biais de plates-formes créatives, ainsi que fondatrice d’un collectif d’artistes et activistes qui organise des manifestations relatives à l’égalité des sexes et aux droits civils et politiques en Malaisie (katagender.blogspot.com).
Jac a récemment été invitée à siéger au conseil de CREA (Creating Resources for Empowerment and Action, www.creaworld.org), une organisation internationale basée à Delhi et New York, qui s’occupe de questions de sexualité, des droits sexuels et reproductifs, de violence contre les femmes, des droits des femmes et de justice sociale.
source : awid.org

vendredi 12 septembre 2014

4 - Jac sm Kee

Après Christine de Pisan et son écritoire médiéval,  Jac sm Kee avec un ordinateur portable posé sur les marche a coté d'elle et serait une bonne représentante du cyberféminisme. Comme elle est Féministe, Poète, Auteure et chercheure je vais trouver des textes d'elle sans trop de problème.

Le fait que cet emplacement était celui de Diogène n'a pas d'importance par rapport à mon choix pour Jac sm Kee. Il se trouve que les figure 3-1-2-4 suivent une logique chronologique et géographique. Du manuscrit médiéval à l'internet et de la France aux Philippine, ca respecte pour l'instant les critères d'intersectionnalité que je voudrais tenir et l'aspect chronologique insiste sur l'historicisation des féministes, qui est le but de mon projet.
 


lundi 16 septembre 2013

4 - qui à la place de Seneque

En numero 4 il y a Sénèque. Il est le seul philosophe en position horizontale et est isolé dans la composition. Qui mettre à cette place ?

vendredi 17 mai 2013

4 - Jac sm Kee

Jac sm Kee est une chercheuse, poète et féministe Philippine. En menant l'étude eroTICs (https://www.apc.org/en/node/11958), elle a découvert comment la censure, attribuée généralement à l'état, a un impact bien plus large que simplement la parole politique, notamment sur les questions de sexualité, de culture ou encore de choix personnels. Des sujets sur lesquels la censure n'a aucune raison de s'appliquer.








Quand nous avons commencé cette étude, nous travaillions déjà sur la censure et la surveillance depuis longtemps, parce que la question qui nous intéresse c'est celle d'un Internet ouvert, libre de tout filtrage, de toute censure, etc. Et nous avons découvert un véritable décalage en terme de perception de la censure sur le Net. Les gens s'imaginent toujours que c'est l’État qui censure, et que ce qui est censuré relève du politique, mais il existe tout un tas d'autres types de censures affectant nos vies quotidiennes, et qui ont trait à la sexualité, la libre circulation, l'autodétermination, le fait de partager son savoir-faire, sa religion, etc. Tout ceci est également censuré, très rapidement.

Pour normaliser la censure, l’État commence à expliquer qu'il a besoin de protéger les gens des dangers de la pornographie, ou des contenus sexuels explicites, qu'il présente comme un "devoir", et puis cela devient la norme. Puis, au fur et à mesure, la censure de l'Internet devient peu à peu la norme. Et personne ne se demande en quelle mesure cela influe sur ceux qui dépendent vraiment de l'Internet pour accéder à toutes sortes d'informations, communautés, ou pour être capables d'exprimer certaines choses qui sont censurées dans la vie quotidienne, et qui ne sont pas considérées comme importantes d'un point de vue politique. Par exemple, les propos relatifs au sexe et exprimés par des femmes, des filles, des LGBTQ, etc.

C'est pour ça qu'on voulait faire ce projet, enquêter à ce sujet, aller voir des gens dans différents pays, pour savoir comment elles le vivaient, ce que cela signifiait pour elles. Quand vous être filtré ou censuré, ou quand votre propos est bloqué, comment cela se passe, et qu'est-ce que cela change dans votre vie ? C'est pour ça qu'on a lancé ce projet.

En Inde, par exemple, nous avons fait beaucoup d'interviews avec des jeunes filles à Bombay, ainsi qu'avec des jeunes garçons, et nous leur avons demandé comment ils utilisaient l'Internet, et notamment comment ils s'en servaient pour exercer leurs droits en matière de sexualité. Et nombreux sont ceux qui nous ont répondu que, dans la mesure où l'éducation sexuelle est interdite, en Inde, et qu'ils n'ont pas d'éducation sexuelle à l'école, les seules informations qu'ils peuvent trouver, en matière de contraception, de pratiques à risques, ou sûres, de choses à faire avec son corps, quand on grandit... parce qu'on ne peut pas demander à des amis, parce que c'est gênant, donc le Net est souvent le seul endroit où ils peuvent s'informer, et donc prendre des décisions, sur ce qu'ils peuvent faire, ou non. C'est une des choses que nous avons découvertes, et c'était très intéressant.

En Afrique du Sud, nous avons été voir la communauté des transgenres, en transition sexuelle, et nous avons découvert que l'Internet leur permettait d'entrer en contact avec leur communauté, de les aider à penser leur identité, leur langage, leur façon de parler d'eux-mêmes et de se définir, mais également de se renseigner sur les procédures médicales, celles qui sont sûres, ou bien à risque, les discriminations dont ils font l'objet, et donc aussi de se soutenir les uns les autres, et donc de trouver une communauté qui vivent les mêmes choses que vous, et de confronter les réalités de chacun.

Aux USA, nous sommes allés voir des enfants, et avons fait une recherche sur les bibliothèques. Si vous recevez une subvention de l'administration, vous devez installer un système de filtrage sur les ordinateurs pour protéger les enfants des contenus sexuels explicites. Et nous avons découvert que toutes les bibliothèques ne procèdent pas de la même sorte. Dans certaines, il est relativement facile de se connecter, dans d'autres il n'y a aucun accès, ou alors c'est assez compliqué.

Mais le plus intéressant, c'est de voir qui a vraiment besoin d'aller en bibliothèque pour accéder à l'Internet : les pauvres, qui n'ont pas d'accès Internet à la maison, et ceux qui parviennent à surmonter ces blocages, à contourner les systèmes de filtrage, sont ces enfants qui ont déjà un certain niveau d'"alphabétisation numérique", et donc les gens qui seront les plus affectés par ces mesures de filtrage et de blocage sont les pauvres, et les enfants pauvres, ou les enfants qui n'ont pas de compétence particulière, donc c'est une forme de double discrimination : la loi est censée les protéger, mais elle finit par leur nuire...

Il faut vraiment remettre en question cette façon qu'à l'Etat de vouloir empêcher les citoyens de pouvoir accéder à des contenus "préjudiciables", et assumer qu'ils ne sont pas si préjudiciables, pour se demander ce qui est vraiment préjudiciable, et pour qui cela peut poser problème, parce qu'il y a énormément de contenus qui peuvent sauver des vies, qui sont vraiment importants, mais qui sont interprétés comme "préjudiciables". Et c'est ce que nous essayons de déconstruire.