Sojourner Truth / USA, 1797-1883
“I want women to have their rights. In the courts
women have no right, no voice; nobody speaks for them. I wish woman to
have her voice there among the pettifoggers. If it is not a fit place
for women, it is unfit for men to be there”
"Ain't I a woman ?", 1851
Abolitionniste
américaine, née de parents esclaves dans la ville d'Hurley (comté
d'Ulster), dans l'État de New York. Son véritable nom était Isabella
Baumfree, bien que certaines sources la nomment Isabella Van Wagener.
Vers 1827, elle s'enfuit de la ferme de John Dumont, son troisième maître, pour trouver refuge au Canada. C’est en 1843 qu’elle change son véritable nom pour celui de Sojourner Truth, en accord avec sa conviction d’avoir été appelé pour parcourir le monde afin de dire la vérité (truth) sur l’esclavage et d’y dénoncer les méfaits.
En 1843, Isabella est inspirée par une révélation spirituelle qui change le cours de son existence. Dès lors, elle fait des prêches dans l'État de Long Island et dans le Connecticut, en annonçant la "vérité divine du salut de l'âme".
A partir de 1846, elle réalise sa biographie avec l'aide d'Olive Gilbert, un de ses voisins. Ses mémoires sont publiées en 1850, sous le titre : "Narrative of Sojourner Truth : A northern slave" (L'histoire de Sojourner Truth, une esclave du Nord). Elle est une fervente défenseuse de la cause abolitionniste et du mouvement des droits des femmes.
En 1857, Truth se déplace dans le Michigan, où elle continue de défendre sa cause. Durant la guerre civile américaine, elle organise des collectes de vivres pour les combattants des régiments noirs combattants de l'Union, et s'installe à Washington, D.C. après la promulgation de la proclamation d'émancipation, afin de travailler avec d'anciens esclaves. Elle rencontre le président Abraham Lincoln en 1864.
En 1983, elle est intégrée au tableau d'honneur des femmes les plus importantes du Michigan.
source
texte à me procurer
"Narrative of Sojourner Truth : A northern slave" (L'histoire de Sojourner Truth, une esclave du Nord)
ici un extrait d'un discours celebre de Sojourner Truth "Ain’t I A Woman?", donné à la Convention Des Droits Des Femmes en 1851
Ici Alice Walker fait une lecture du discours de Soujourner Truth
Vers 1827, elle s'enfuit de la ferme de John Dumont, son troisième maître, pour trouver refuge au Canada. C’est en 1843 qu’elle change son véritable nom pour celui de Sojourner Truth, en accord avec sa conviction d’avoir été appelé pour parcourir le monde afin de dire la vérité (truth) sur l’esclavage et d’y dénoncer les méfaits.
En 1843, Isabella est inspirée par une révélation spirituelle qui change le cours de son existence. Dès lors, elle fait des prêches dans l'État de Long Island et dans le Connecticut, en annonçant la "vérité divine du salut de l'âme".
A partir de 1846, elle réalise sa biographie avec l'aide d'Olive Gilbert, un de ses voisins. Ses mémoires sont publiées en 1850, sous le titre : "Narrative of Sojourner Truth : A northern slave" (L'histoire de Sojourner Truth, une esclave du Nord). Elle est une fervente défenseuse de la cause abolitionniste et du mouvement des droits des femmes.
En 1857, Truth se déplace dans le Michigan, où elle continue de défendre sa cause. Durant la guerre civile américaine, elle organise des collectes de vivres pour les combattants des régiments noirs combattants de l'Union, et s'installe à Washington, D.C. après la promulgation de la proclamation d'émancipation, afin de travailler avec d'anciens esclaves. Elle rencontre le président Abraham Lincoln en 1864.
En 1983, elle est intégrée au tableau d'honneur des femmes les plus importantes du Michigan.
source
texte à me procurer
"Narrative of Sojourner Truth : A northern slave" (L'histoire de Sojourner Truth, une esclave du Nord)
ici un extrait d'un discours celebre de Sojourner Truth "Ain’t I A Woman?", donné à la Convention Des Droits Des Femmes en 1851
"Dat man ober dar say dat womin needs to be helped into carriages, and lifted ober ditches, and to hab de best place everywhar. Nobody eber helps me into carriages, or ober mud-puddles, or gibs me any best place! (…) And a’n't I a woman? Look at me! Look at me! Look at my arm! (…) I have ploughed, and planted, and gathered into barns, and no man could head me! And a’n't I a woman? I could work as much and eat as much as a man – when I could get it – and bear de lash a well! And a’n't I a woman? I have borne thirteen chilern, and seen ‘em mos’ all sold off to slavery, and when I cried out with my mother’s grief, none but Jesus heard me! And a’n't I a woman?"
sourceCet homme là-bas dit que les femmes ont besoin d’être aidées pour monter en voiture, et qu’on doit les porter pour passer les fossés, et qu’elles doivent avoir les meilleures places partout. Personne ne m’aide jamais à monter en voiture, ou à passer les fossés, ou ne me donne une meilleur place! (…) Et ne suis-je pas une femme? Regardez-moi! Regardez-moi! Regardez mon bras! (…) J’ai labouré, planté, et rempli des granges, et aucun homme ne me précédait! Et ne suis-je pas une femme? Je pouvais travailler autant qu’un homme, et manger autant qu’un homme – quand j’avais assez à manger – ainsi que supporter tout autant le fouet! Et ne suis-je pas une femme? J’ai mis au monde treize enfants, et vu la plupart d’entre eux être vendus comme esclaves, et quand j’ai pleuré avec ma douleur de mère, personne à part Jésus ne m’écoutait! Et ne suis-je pas une femme?
Ici Alice Walker fait une lecture du discours de Soujourner Truth